Officiel depuis le 1er janvier 2021, le Brexit touche des secteurs divers et variés. Cette séparation actée entre le Royaume-Uni et l’Europe heurte de plein fouet, par exemple, l’univers des banques en ligne.
En effet, les clients doivent se montrer particulièrement attentifs s’ils possèdent des plans d’épargne ou tout simplement des crédits. Bien souvent, ces plans nécessitent que les sociétés concernées disposent d’un siège social dans un pays de l’UE ou dans un des États de l’espace économique européen, et ce n’est plus le cas du Royaume-Uni. De plus, les clients de ces banques en ligne ne peuvent désormais plus investir dans des actions britanniques, sauf si des filiales sont fondées en Europe.
Même si les banques mobiles sont directement impactées par le Brexit, certaines choses ne changent pas. Le Royaume-Uni reste en effet au sein de l’espace SEPA, qui est l’espace unique de paiement en euros. Ainsi, les virements peuvent se poursuivre sans problème vers ou depuis la Grande-Bretagne, que ce soit donc à destination d’un compte en ligne français ou britannique.
Néanmoins, face à la complexité de certaines opérations et démarches, certaines banques en ligne se sont adaptées ou ont tout simplement abandonné. N26, par exemple, a choisi de quitter le marché britannique. Revolut, néobanque du Royaume-Uni, va devoir proposer des options à ses clients afin de les fidéliser. Cette banque mobile, qui compte plus d’un million de clients dans l’Hexagone, a d’ailleurs pris le taureau par les cornes fin 2020 en ouvrant une antenne en Lituanie. Ainsi, l’impact devrait être moindre voire inexistant pour ses clients. Il ne reste alors qu’à patienter pour voir les éventuelles répercussions à long terme…