En septembre 2018, Emmanuel Macron, dans son plan pauvreté, avait annoncé l’ouverture de centres « Conseil budget ». Effectivement, cette même année, la Banque de France dressait un triste bilan concernant le surendettement : on enregistrait 162 000 dossiers. Ce chiffre très élevé est pourtant en baisse depuis 2012.
Ainsi, lundi 25 novembre, 150 Points Conseils Budget (PCB) ouvrent en France métropolitaine dans huit régions (Île de France, Hauts de France, Grand Est, Centre-Val de Loire, Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Réunion). Un budget de 6 millions d’euros par an pour le fonctionnement leur sera consacré (soit 15 000 euros en moyenne chacun). Ces 150 Points Conseil Budget sont destinés à accueillir 90 000 personnes par an. Mais l’Etat ne compte pas s’arrêter là : d’ici 2020, l’exécutif souhaite aider 220 000 personnes par an avec un total de 400 structures.
L’objectif pour ces Points Conseil Budget est de :
- repérer les ménages en situation financière fragile,
- identifier les causes de leurs difficultés financières,
- réaliser un diagnostique personnel et les diriger vers les services pouvant les aider.
De même, ces personnes pourront être guidées pour suivre une formation professionnelle. Le personnel pourra également les aider dans les démarches auprès des créanciers locaux. Il pourra aussi déterminer si une personne peut prétendre à des droits non ouverts (RSA, AAH…). Ce suivi se fera dans la durée si besoin et de la prévention sera faite auprès des personnes qui le souhaitent.
