La politique de la BCE ( Banque Centrale Européenne) a fait monter en flèche le nombre de crédits immobiliers avec des taux d’intérêt historiquement bas (pas plus de 1% en moyenne).
Normalement le remboursement du crédit ne doit pas dépasser 33% du revenu net de l’acquéreur. C’est ce qu’on appelle le taux d’endettement. Hors aujourd’hui, il est de plus en plus fréquent que cette limite soit dépassée. Selon l’ACRP (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution), pour 28% des ménages le taux de remboursement dépasse les 35%.
A cela s’ajoutent des durées de remboursement de plus en plus longues, s’étalant sur plusieurs décennies : 5% des crédits s’étalent sur une durée supérieure à 25 ans.
Ce jeudi 12 décembre, dans un communiqué, le Haut Comité de Stabilité Financière (HCSF) recommande aux banques françaises « une durée de crédit qui n’excède pas 25 ans ». De plus, il est demandé aux banques de ne plus accepter de prêts dont les remboursements représentent plus d’un tiers des revenus des ménages.
Les autorités craignent avant tout que le niveau général de la consommation ralentisse, les ménages étant déjà bien endettés avec leur crédit immobilier.